Carré Sainte-Anne à Montpellier du 31 mai au 15 septembre 2013
"Du brouhaha des rues de Manille, ses couleurs extravagantes, ses odeurs de vie qui s'impatiente, à la solennité un peu improbable du Carré Sainte-Anne, cette lumière silencieuse qui s'infiltre par les vitraux et se pose sur la pierre pour la caresser.
En visitant l'ancienne église, Manuel Ocampo fut séduit par l'idée de l'investir, de créer pour elle une exposition unique, de réaliser sur place, à Montpellier, des œuvres qui résonneraient avec son atmosphère.
Un projet d'autant plus enthousiasmant qu'il se conjugue au commissariat de l'artiste pour le MIAM de Sète, "Manila Vice", une plongée dans la scène contemporaine philippine.
Document martien rédigé par un médium sous hypnose.
Douze grandes toiles peintes dans son atelier montpelliérain et disposées non sur les murs mais dans la nef, comme des retables anciens.Les cimaises occupées par des dessins, par des esquisses, par des toiles. Une ou plusieurs sculptures, un étendard ou encore la tentation d'une fresque murale dans le chœur.
Une exposition écrite au jour le jour, mouvante, évolutive, émouvante, comme en témoigne ce texte d'intention anachronique. Un projet d'une ambition sans équivalent pour le Carré Sainte-Anne, tout à la fois excitant et inquiétant.
Nocturnal Emission in the dark.
Manuel Ocampo est un artiste de réputation internationale - pour une fois l'expression est juste - dont les œuvres ont été révélées dans les galeries et musées d'Asie, d'Europe, des Amériques.
Sa peinture est baroque, jouissive, riche de matière. Elle ne craint pas à l'occasion de franchir les frontières du bon goût, elle déborde de symboles, de fausses pistes, de références savantes ou absurdes, elle est constituée de mille clefs.
Mais cette exposition a également permis à l'artiste d'exprimer les autres facettes, moins connues, de sa créativité, et d'imaginer une histoire qui lui ressemble. Comme l'aboutissement d'une belle aventure initiée dans la chaleur de Manille."
Martian document exhibit B
Numa HAMBURSIN, commissaire de l'exposition et directeur artistique du Carré Sainte-Anne.
Abstract Apparition
Jean-Louis Aguilar-Anton / Art'Blogueur
"Du brouhaha des rues de Manille, ses couleurs extravagantes, ses odeurs de vie qui s'impatiente, à la solennité un peu improbable du Carré Sainte-Anne, cette lumière silencieuse qui s'infiltre par les vitraux et se pose sur la pierre pour la caresser.
En visitant l'ancienne église, Manuel Ocampo fut séduit par l'idée de l'investir, de créer pour elle une exposition unique, de réaliser sur place, à Montpellier, des œuvres qui résonneraient avec son atmosphère.
Un projet d'autant plus enthousiasmant qu'il se conjugue au commissariat de l'artiste pour le MIAM de Sète, "Manila Vice", une plongée dans la scène contemporaine philippine.
Douze grandes toiles peintes dans son atelier montpelliérain et disposées non sur les murs mais dans la nef, comme des retables anciens.Les cimaises occupées par des dessins, par des esquisses, par des toiles. Une ou plusieurs sculptures, un étendard ou encore la tentation d'une fresque murale dans le chœur.
Une exposition écrite au jour le jour, mouvante, évolutive, émouvante, comme en témoigne ce texte d'intention anachronique. Un projet d'une ambition sans équivalent pour le Carré Sainte-Anne, tout à la fois excitant et inquiétant.
Manuel Ocampo est un artiste de réputation internationale - pour une fois l'expression est juste - dont les œuvres ont été révélées dans les galeries et musées d'Asie, d'Europe, des Amériques.
Sa peinture est baroque, jouissive, riche de matière. Elle ne craint pas à l'occasion de franchir les frontières du bon goût, elle déborde de symboles, de fausses pistes, de références savantes ou absurdes, elle est constituée de mille clefs.
Mais cette exposition a également permis à l'artiste d'exprimer les autres facettes, moins connues, de sa créativité, et d'imaginer une histoire qui lui ressemble. Comme l'aboutissement d'une belle aventure initiée dans la chaleur de Manille."
Numa HAMBURSIN, commissaire de l'exposition et directeur artistique du Carré Sainte-Anne.
Jean-Louis Aguilar-Anton / Art'Blogueur
