samedi 14 septembre 2013

Chapitre 1 : Table ronde de la FFAT

6ème Table ronde de la FFAT  avec les organismes de formation en art-thérapie et les Associations nationales des art-thérapeutes, le samedi 14 septembre 2013 de 14h30 à 17h30 à la Maison des Associations du 14ème arrondissement de Paris.

ordre du jour :
1. Tour de table avec la présentation des participants et l'énoncé de leurs attentes.
2. Présentation par la FFAT du travail réalisé depuis la précédente Table ronde : recherche d'informations, consultations, rassemblements de données concernant la procédure de demande de reconnaissance officielle, poursuite du travail sur le référentiel après la précédente Table ronde.
3. Proposition concernant la constitution d'un collectif paritaire devant se charger de la démarche concernant la reconnaissance du métier.
4. Questions diverses.

Questions de la délégation  ARAT :
Cathy Bodart (art-thérapeute et trésorier de l'ARAT) :
Demande des éclaircissements sur la pratique de l'art-thérapie en cabinet privé.


Jean-Louis Aguilar (art-thérapeute et président de l'ARAT) :
Présentation de l'Association de Recherche en Art et Thérapie.
Quelle est l'implication de la FFAT auprès des pouvoirs publics pour faire reconnaître le métier d'art-thérapeute par rapport aux différents lieux d'exercice :

a) le secteur public :
La FFAT a-t-elle contacté le Ministère de la Santé, le Ministère de la Fonction Publique Hospitalière pour que le métier d'art-thérapeute soit inscrit au Répertoire des Métiers de la Fonction Publique Hospitalière avec à la clé une grille de salaire et un déroulement de carrière ?

b) le secteur privé :
Il concerne les cliniques, EHPAD et autres institutions.
La FFAT a-t-elle contacté l'Hospitalisation privée pour établir une fiche métier, une grille salariale et un déroulement de carrière qui actera une véritable reconnaissance du métier d'art-thérapeute ?

c) le secteur libéral :
La FFAT a-t-elle contacté l'ARS pour une inscription au fichier ADELI ?
La FFAT a-t-elle contacté la Sécurité Sociale et les Mutuelles pour traiter la question des remboursements des clients ?
Si le métier d'art-thérapeute doit-être reconnu en tant que profession libérale, il doit avoir une fiscalité propre et peut-être avoir recours à un ordre professionnel comme le font les 17 professions libérales reconnues à ce jour en France.
La fiscalité des professions libérales étant différentes de la fiscalité des associations à but non lucratif ou du statut d'auto-entrepreneur !


Commentaires :
La FFAT annonce avoir pris contact avec le syndicat Sud Santé pour avoir un interlocuteur auprès des pouvoirs publics, c'est un point positif. Elle annonce aussi vouloir entrer dans une stratégie de lobbying pour parvenir à la reconnaissance du métier d'art-thérapeute.

L'organisation pour une telle réunion nationale sur seulement 3 heures est insuffisante, car nous n'avons que 5 minutes de temps de paroles pour nous exprimer ! Faire 9 heures de train et une nuit d’hôtel pour si peu, c'est très frustrant !
La moitié du temps est utilisé pour parler de l'art-thérapie européenne (belge, allemande, suisse) et canadienne, or il reste tant à faire pour l'art-thérapie française. Ensuite nous sommes tombés dans les traditionnels clivages des art-thérapeutes sur la question du développement personnel et du bien-être. J'ai entendu des art-thérapeutes parler des ressources humaines et du développement personnel en disant que c'était l'avenir !
Je n'ai jamais entendu le mot soin, et une fois de plus ce sont des discours d'entreprise et aucun discours de soignant que j'ai entendu autour de cette table !
La dérive de l'art-thérapie se poursuit avec l'intégration marketing et productiviste en direction de l'entreprise et du business
Mme Irina Katz-Mazilu a terminé l'ordre du jour en 30 minutes, et nous nous sommes retrouvés sur le pavé de Paris.
Nous attendons maintenant le compte-rendu de la Table ronde.


Partenariat entre l'ARAT et la FFAT :
J'ai proposé à Mme Irina Kazt-Mazilu (présidente de la FFAT) un partenariat librement consenti entre nos deux associations pour conforter le travail en réseau autour de l'art-thérapie.
Et de permettre la diffusion du "Questionnaire sur le positionnement professionnel des art-thérapeutes" qui peut contribuer à une meilleure connaissance et reconnaissance du métier et de la profession d'art-thérapeute.
Mme Irina Kazt-Masilu a refusé le partenariat.

La délégation ARAT autour d'une autre table au "Train Bleu" de la gare de Lyon.

Jean-Louis Aguilar / Président de l'ARAT