vendredi 7 mars 2014

JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES : Les femmes et l'art-thérapie


Les étudiants en art-thérapie sont essentiellement des étudiantes. L'art-thérapie n'échappe pas à la féminisation, comme tout les métiers de la psy et du soin.

Cependant, les art-thérapeutes femmes avec qui je m'entretiens sur les réseaux sociaux, ainsi que mes stagiaires en art-thérapie me parlent de leurs difficultés à trouver des débouchés et des emplois  après leurs diplômes.

Elles créent des associations loi 1901 à but non lucratif ou/et adoptent le statut d'auto-entrepreneur !
Elles démarchent les institutions en vain puisque les postes sont pourvus !

Une fois de plus, les femmes sont contraintes à des emplois à temps partiel qui favorisent la précarité.

Tout cela est la conséquence de la multiplication des diplômes et des certifications.
L'art-thérapie est en vente libre !
En particulier les certifications professionnelles qui sont assimilées à des diplômes d'Etat!

Je soumet à la  réflexion des art-thérapeutes une autre voie, celle du DEA-T (Diplôme d'Etat d'Art-Thérapeute) avec implication dans le système L-M-D ( Licence-Master-Doctorat).
Tous les art-thérapeutes parleraient le même langage, avec chacun ses références, ses options, ses recherches...
Nous sortirions enfin du commerce de l'art-thérapie et du business des formations !
Nous sortirions de la multiplications des codes de déontologie, des annuaires privés d'art-thérapeutes.

Allons courage, il faut enfin agir pour créer un métier d'art-thérapeute reconnu par tous et par l'Etat.
Et surtout, un métier avec des emplois dans le public, le privé et le libéral. Des emplois à temps plein, et que Pôle emploi ne soit plus qu'un mauvais souvenir...

C'est une belle utopie..., mais j'ai le droit de rêver !!!

Jean-Louis Aguilar / Art-thérapeute