mercredi 22 avril 2015

ATELIER DU NON FAIRE avec Christian Sabas

LE FONDS D ŒUVRES EN DANGER AU PAVILLON 53


Vendredi 3 avril 2015
SITUATION D’URGENCE: Des vols de tableaux et de graves dégradations ont été constatés au Pavillon 53 sur le site de l’EPS Maison Blanche à Neuilly/Marne

> NEWSLETTER MARS AVRIL 2015 pdf


Rendez-vous des Lundis! Venez rencontrer le Non Faire !
Rendez-vous tous les lundi matin à La Maison Keller, 39 rue de Charonne de 10h à 12h
(Sauf du 15 avril au 30 mai 2015, les rendez-vous auront lieu en Guadeloupe).

 Qu’est ce que c’est ?
 L’ Atelier du Non Faire est un atelier libre d’expression fondé en 1983 par Christian Sabas (infirmier psychiatrique, peintre, musicien et auteur…) dans le Pavillon 53 de l’hôpital psychiatrique de Maison Blanche à Neuilly sur Marne.
C’est un atelier ouvert où l’on peut peindre, faire de la musique, parler ou se taire, et aussi Ne Rien Faire… Depuis 2005, l’Atelier du Non Faire a été implanté dans plusieurs sites de la Région Île de France tout en continuant de garder sa source au Pavillon 53.
C’est une association qui organise des événements artistiques et des rencontres :
Café-philo tous les lundis matin à Paris depuis 30 ans, expositions (plusieurs expos par an à Paris, en France métropolitaine, Guadeloupe et Europe…), concerts (groupes Démence Précoce *écouter lien Radio Libertaire ci-après, Potentiel…), performances, et aussi organisation d’un Symposium chaque année : Le 16ème Symposium a eu lieu à Paris les 15 et 16 mars 2014 et a accueilli plus de 200 personnes.
C’est un état d’esprit qui rassemble, dynamise et permet des échanges propices à la créativité, source de mouvement, de vitalité et d’épanouissement.

 Pour qui ?
 Le Non Faire s’adresse en particulier aux personnes en souffrance psychique et plus largement à toute personne en quête d’un espace de liberté, de créativité, d’échanges…
  
 À quoi ça sert ?
Si administrer des médicaments reste la norme pour tenter d’aider les personnes en souffrance psychique, il existe des alternatives. L’Atelier du Non Faire constitue une proposition différente. Il reste comme un lieu, un lien dans le Non Faire, qui permet encore d’imaginer une issue, et c’est la personne elle même qui porte une solution car on lui aura au moins fourni un support. L’Atelier du Non Faire ouvre des frontières et favorise un nouveau rapport à l’autre, à soi, au sens, un retour à la vie. Le Non Faire comme attitude -prendre soin- comme moyen permettant de franchir des étapes… un lieu où l’on se met à respirer différemment, un lieu où l’on a avant tout choisi d’être.

 Aujourd’hui ?
 L’association du Non Faire n’a jamais cessé d’organiser des événements ni d’accueillir un public assidu dans des lieux de création, mais elle se trouve aujourd’hui dans une phase délicate de transition où elle doit trouver de nouveaux lieux et des financements pour continuer son action.

  Quels besoins ?
Le Non Faire a besoin en priorité de lieux (de nombreuses personnes attendent la réouverture d’un atelier!) et de financements, ainsi que d’une personne compétente qui puisse accompagner la gestion et le développement des actions de l’association.
Une aide concrète et avisée, des conseils, des contacts, des informations… nous aideront à préserver le patrimoine existant tout en continuant de le faire vivre.
Nous avons plus que jamais besoin de faire connaître les actions du Non Faire, d’obtenir vos soutiens les meilleurs (techniques, matériels, financiers….). Ils permettront au Non Faire de continuer à diffuser son savoir-faire, ses savoir-accompagner et ainsi poursuivre les actions accomplies depuis 30 ans.

 « Les encombrants, le différend, le hasard, l’imprévu,
 l’impossible, l’innommé, se faufilent entre les mailles du savoir ?
Construisons un asile, un piège à cons. 
La société s’ennuyait, bouchons le trou par où s’échappent trop de vapeurs et de flammes, 
on fera avancer la locomotive de la psychiatrie.
Et si c’était de l’exclusion ? Et si ça rendait pas heureux ? Et si c’était pas du soin ? 
Tout sauf du soin.
L’institution des psy assemble tous les maux inqualifiés et les souffrances inhérentes aux autres institutions.
Douleur à la guerre, en famille, à l’école, au travail, à la religion et VLAN ! La psy…
Elle comble astucieusement la difficulté, le vide que produit notre société : sa part maudite.
Et dans le soucis d’incarner cette part maudite, il faut des gens, des gens, des gens… »
 C. G.

 Radio Libertaire* Ras les murs (extrait) / 12 mars 2014 / J. Lesage de la Haye
France Inter Là bas si j’y suis / 22 juin 2009 / D. Mermet
Le Monde Article / 15 août 2005 / C. Prieur
Libération Article / 20 septembre 1997 / E. Favereau
Film M. Druez et C. Allézy Stop your Madness / 2005



                                                   Christian SABAS

                        L'association ARAT soutient l'Atelier du Non faire