vendredi 28 avril 2017

Inscriptions à une Formation en Art-thérapie et Créativité !

CENTRE DE FORMATION EN ART-THERAPIE ET CREATIVITE
Coopérative Territoriale d'Activités et d'emplois
Atelier Le BAOBAB
www.atelierlebaobab.fr
60 2 rue de Craone 64000 Pau
Tel : 06 19 05 32 59

« Prochaine session de formation: Septembre 2017 »
Tronc commun : 
Animateur d'ateliers d'expressions créatrices / Art-thérapeute
Les inscriptions se dérouleront de Mai à Juillet 2017
Pour toutes demandes de renseignements téléphoner au secrétariat ou
mail : atelierbaobabscicpau-pyrenees@orange.fr
Les dossiers de pré-inscriptions sont à retirer au secrétariat
Tel : 06 19 05 32 59


Mis en ligne avec l'aimable autorisation de Christine Soler

CENTRE DE FORMATION EN ART-THÉRAPIE ET CRÉATIVITÉ

CENTRE DE FORMATION EN ART-THÉRAPIE ET CRÉATIVITÉ
Coopérative Territoriale d'Activités et d'emplois
Atelier Le BAOBAB
www.atelierlebaobab.fr
60 2 rue de Craone 64000 Pau
Tel : 06 19 05 32 59

QUI SUIS-JE ?
Le Baobab est un centre de formation en art-thérapie et créativité situé à Pau dans le département des Pyrénées Atlantiques (64) dans la région de la Nouvelle Aquitaine .

Christine SOLER en est la fondatrice
Les ateliers du baobab s'accordent entre
Accompagnements - Ateliers - Conférences - Formations -
Stages...et autres créations...


Comment l'atelier du baobab a vu le jour ?
Voulez-vous connaître son histoire ?

Alors voilà, il était une fois une jeune femme qui rêvait de ...

Depuis de longues années (1994) au service de l'éducation pour tous, avec à ce jour une large expérience en établissements et services sociaux : foyers de l'enfance, centre sociaux, groupes scolaires, à domicile... Médico-sociaux : foyers d'hébergement, ESAT, service d'accueil de jour, maison d'accueil spécialisée...etc.

Je me suis ainsi formée en parallèle et en continue comme monitrice-éducatrice, éducatrice spécialisée et à la pratique des psychothérapies utilisant une médiation artistique, corporelle et culturelle dans le cadre des psychothérapies individuelles, groupales, institutionnelles, des troubles psychiques prolongés et sévères à Toulouse Purpan.

J'ai exercé les fonctions de responsable, formatrice et enseignante dans le cadre du domaine de formation 3 du diplôme d'état d'aide médico-psychologique au Centre Hospitalier des Pyrénées (animation de la vie sociale et relationnelle) à Pau.
Formatrice vacataire à GERFI+ sur le thème de l'accompagnement de la personne vieillissante et/ou en situation de handicap à La Rochelle ou en intra en France.
Initiatrice de la création de l'association Les Coccinelles : Culture et handicap, l'accès aux pratiques artistiques pour tous, chargée du développement de ce projet et dans ce cadre animatrice d'ateliers d'expressions médiatisées au Centre Social La Pépinière à Pau de 2009 à 2012.
En Décembre 2011 j'obtiens le D.U de " Psychiatrie, psychothérapies médiatisées et art-thérapie" au CHU Purpan / Faculté de Médecine Paul Sabatier à Toulouse.

En Décembre 2012 je décide de voler de mes propres ailes et quitte l'association "ADAPEI 64" où j'exerçais mon métier pour continuer à réaliser un de mes rêves :

« Ouvrir un atelier d'expressions médiatisées dans la cité ».


Puis, en Janvier 2013 je crée l'Atelier le Baobab. : Atelier d'Expressions Médiatisées et Art-thérapie pour enfants, adolescents, adultes pour créer mon emploi en tant qu'art-thérapeute.
En Juillet 2013, dans le cadre de ma démarche de création d'activités professionnelle, le projet que je présente est accepté et je rejoins la S.C.I.C Pau-Pyrénées avec le souhait de rester en lien avec les valeurs de Solidarité, Fraternité, Liberté.

Le 1er Décembre 2014 j'ouvre les portes de l'atelier Le BAOBAB à Pau.
En avril 2015 j'obtiens la certification d'art-thérapeute grâce à la validation des acquis par l'expérience.
Mars 2016 : Une équipe pluridisciplinaire prend forme dans le cadre des Médiations artistiques et art-thérapie.
En Septembre 2016 le Baobab ouvre sa 1ere session de formation "Animation, médiations artistiques et art-thérapie" : Art-thérapeute, médiateur artistique et/ou animateur d'ateliers d'expressions créatrices.

« Création d'une 1ère session de formation art-thérapie et créativité »
Cette 1ère session de formation est non pas issue de la théorie mais de la pratique, d'échanges et de rencontres. Elle ouvre et propose aux professionnels de la relation d'aide désireux d'élargir leurs compétences une ouverture ..
Le Centre de Formation du Baobab propose un accueil, des formations et spécialisations de professionnels curieux de découvrir ce qu'est l'art-thérapie.

Coopérative Territoriale d'Activités et d'emplois
SCIC Pau-Pyrénées 2 rue de Craonne - 64 000 Pau
N° de SIRET : 793 338 179 00013
N° de TVA Intracommunautaire : FR 45 793338179- N° de SIREN : 793 338 179 - APE : 8299Z
Activité prestation de formation enregistrée sous le numéro 72 64 03563 64

Article mis en ligne avec l'aimable autorisation de Christine Soler

dimanche 23 avril 2017

Des ateliers de cuisine-thérapie pour mieux se connaître.3.


“Je suis bonne pâte”
Ça veut dire : être accommodant, docile, serviable, gentil. Trop ? Cette expression qui évoque un caractère malléable – comme la pâte à tarte – est pour certains synonyme d’attitude influençable et soumise.

En cuisine : suivez-vous les recettes à la lettre ? Optez-vous toujours pour les mêmes plats par crainte de mal faire ou pour vous assurer de ne pas décevoir vos convives ?

L’expérience de Caroline, 47 ans : « J’ai hésité avec “être bonne poire” mais je trouvais cette expression péjorative. L’image de la pâte à pain blanche m’a attirée. Je l’ai choisie car elle correspond à ma personnalité, avant de faire le lien avec mon ancien métier : pâtissière ! J’ai tendance à dire oui, à me fondre dans la masse, à rendre service. Mon mari me dit que j’en fais trop pour les autres. En atelier, j’ai réalisé un crumble aux pommes en mettant la pâte à l’intérieur de la pomme évidée. Et j’ai rajouté du poivre pour faire plaisir à une participante qui adore ce condiment. J’aime cuisiner pour les gens. C’est le bonheur de malaxer la pâte qui m’a guidée. Je trouve ça déstressant et thérapeutique. Je me demandais si ce tempérament “bonne pâte” était une bonne chose ou pas. J’étais sur le point d’arrêter de me laisser faire. Mais cet exercice m’a permis de me mettre en accord avec moi-même. Ce trait de caractère est un atout : c’est ce que les autres apprécient chez moi. Maintenant, je voudrais comprendre pourquoi je le suis en société et pas du tout en famille. Moi aussi parfois j’aimerais qu’on me fasse à manger. C’est une problématique qui reste à creuser. »

“J’en ai gros sur la patate”
Ça veut dire : être malheureux ou déçu, ressentir du dépit ou de la rancune. Cela s’exprime soit par de la tristesse ou de l’abattement, soit par de la colère ou une hyperactivité.

En cuisine : cette hypersensibilité vous fragilise-t-elle au point de manquer d’idées de recettes ou, au contraire, d’imposer votre plat fétiche ?

L’expérience de Céline, 40 ans : « Cette expression était très parlante pour moi fin 2015. J’avais vécu une période cauchemardesque, avec le deuil d’une amie, une déprime post-partum, une relation conflictuelle avec mon père, et l’entrée dans la quarantaine. Alors que j’ai un tempérament enthousiaste, je sentais un énorme poids me tomber dessus, et je me suis dit qu’il fallait que je “crache” cette phrase que je n’aime pas. Je la visualisais telle une patate difforme au visage renfrogné, avec la tête enfoncée dans les épaules et perdue dans un brouillard vaporeux. J’ai écrasé grossièrement des pommes de terre et des morceaux de carotte, les ai rassemblés en montagne… et je leur ai tapé dessus ! Il faut dire qu’en début d’atelier l’atmosphère quasi méditative m’a permis de lâcher des litres de larmes. J’étais tremblotante et triste, moi qui préfère garder les pouces en l’air pour indiquer que tout va bien. Le message a pris sens lors du débriefing. J’ai senti qu’il fallait que j’arrête de croire que ça allait passer. Exprimer que j’en avais gros sur la patate était un soulagement. Ça m’a incitée à consulter mon psychiatre et à accepter de prendre un traitement chimique. Jusque-là, je voulais donner la priorité au projet d’avoir un quatrième enfant. J’ai réalisé que ça devait passer au second rang car ma famille allait en pâtir. J’ai remis les choses en ordre. »

“Je suis au four et au moulin”
Ça veut dire : se plaindre de ne pas pouvoir s’adonner à plusieurs occupations en même temps. Cette sensation d’être tiraillé donne l’impression d’être débordé ou incapable de faire comme il faut. Elle paralyse ou disperse l’énergie.

En cuisine : acceptez-vous de ne pas agir pendant que vos oignons rissolent dans la poêle ? Mettez-vous tous les plats à cuire en même temps ? Supportez-vous la frustration et les petits ratés (le trop cuit, trop mou…) ?

L’expérience d’Annabelle, 37 ans : « C’était ce que je vivais cette semaine-là. J’essayais de travailler à la maison et mon fils me le reprochait. Passionnée par mon métier, je cours sans arrêt pour remplir mes objectifs professionnels et je veux assurer en tant que maman. Je me sens écartelée, c’est fatigant. À force de vouloir tout faire, on n’est jamais totalement présent à ce qu’on fait. Alors j’ai décidé de confectionner une salade de courgettes avec une recette salée pour symboliser le travail (en ajoutant endives, tomates et fromage) et sucrée pour la maison (avec des pommes, du miel et des noisettes). Et je ne les ai pas mélangées. J’ai compris que le secret était de compartimenter ces deux sphères. J’ai choisi cette expression à l’instinct et elle m’a obligée à me recentrer sur moi. Non seulement l’atelier m’a permis d’être plus créative en cuisine, mais il a aussi eu un impact sur mon organisation. Aujourd’hui, je sors plus tôt du travail pour me consacrer à mon fils les jours où j’en ai la garde. »

Sources :
http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/Des-ateliers-de-cuisine-therapie-pour-mieux-se-connaitre/7-Je-suis-bonne-pate

Des ateliers de cuisine-thérapie pour mieux se connaître. 2.


La cuisine-thérapie d’Emmanuelle Turquet repose, quant à elle, sur l’exploration d’une émotion qui, consciemment ou pas, fait écho à une problématique personnelle. Et sa démarche la propulse bien loin de la culinothérapie ! Le mot d’ordre ici : se libérer des recettes toutes faites, des diktats nutritionnels qui nous culpabilisent et de la cuisine spectacle façon Top chef, prompte à nous complexer. « Aborder différemment cette pratique permet de baisser la garde du mental et de se reconnecter à soi », explique l’art-thérapeute, elle-même ex-orthorexique. Tout est permis. Mais la voie de la créativité n’est pas toujours facile… « Je me souviens d’une participante assez réservée qui se tenait les bras croisés. Lors du débriefing, elle a déclaré à propos de son premier plat, sur le thème de “la carotte voyageuse” : “Ce n’est pas la peine d’en parler.” C’est en l’invitant à exprimer son ressenti au travers d’une deuxième recette qu’elle a pu sortir sa colère, en réalisant une purée sucrée-salée. »

Déguster en pleine conscience et accueillir ce qui vient

Nous savons que notre cuisine nous ressemble. Elle parle notamment de nos goûts et de notre culture. Pratiquée en séminaire d’entreprise, elle peut révéler nos stratégies d’entraide, nos capacités de leadership (qui est le chef, qui est le commis ?), notre esprit d’initiative et d’innovation. Mais improviser sur « la courgette amoureuse » ou « les poires se prennent pour des stars » sans sa petite épicerie habituelle, voilà qui nous pousse dans nos retranchements ! « Il faut accepter de ne pas savoir à l’avance », encourage Emmanuelle Turquet. Chacun de ses cours débute d’ailleurs par une phase de relaxation ou de dégustation en pleine conscience pour « laisser le cerveau au vestiaire ». « Ma seule ambition est d’accompagner les gens dans leur cheminement. Le contenu de l’atelier n’est donc pas programmé à l’avance. J’accueille ce qui vient, et certains repartiront avec plus de confiance en eux, d’autres auront contacté des émotions enfouies ou pris conscience de certains fonctionnements toxiques pour eux », dit-elle. Dans ce contexte créatif et libérateur, la cuisine n’est pas seulement symptomatique de notre tempérament, de notre humeur ou de notre mode de relation aux autres. Elle donne l’appétit de dire ce que nous avons sur le cœur et peut aussi être un vrai catalyseur de transformation personnelle. Une quête de soi à déguster sur place ou à faire mijoter à feu doux en psychothérapie !

Exercice :
Cuisinez-vous !

“Se mettre la rate au court-bouillon”, “être soupe au lait”, “dur à cuire”… Que nous les employions souvent ou qu’elles fassent écho à notre humeur du moment, certaines expressions peuvent nous aider à évoluer. Choisissez-en une que vous connaissez. Demandez-vous pourquoi elle vous parle, quel sens vous lui donnez, ce que vous aimez ou pas dans ces mots. Écrivez vos réflexions. Puis, comme Caroline, Céline et Annabelle, qui ont réalisé cet exercice lors d’un atelier, explorez ce ressenti en cuisine : épluchez, cuisez, mariez, épicez, disposez les ingrédients à votre guise. Comment vous sentez-vous à présent ?

Sources :
http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/Des-ateliers-de-cuisine-therapie-pour-mieux-se-connaitre/4

Des ateliers de cuisine-thérapie pour mieux se connaître. 1.

Comme l’art ou la musique, la cuisine peut aider à dépasser ses souffrances. Une démarche originale, à l’image des ateliers Papilles créatives de la thérapeute Emmanuelle Turquet, qui donnent l’appétit de dire ce que nous avons sur le cœur.

Agnès Rogelet

Sur une planche en ardoise, deux figues découpées en quartiers sont disposées telles des fleurs côte à côte. Elles sont rouges comme l’amour. L’une d’elles repose sur des lamelles de parmesan dont certaines envahissent le cœur. L’autre trône sur un piédestal de tomates et de fraises. La première, un peu chaotique, représente Patricia, la seconde, son compagnon, bientôt à la retraite. « On est très différents et il va falloir que je trouve ma place », décrypte cette Parisienne de 61 ans en concevant son plat face à Emmanuelle Turquet, art-thérapeute également formée à la programmation neuro-linguistique (PNL), à l’analyse transactionnelle et… à la cuisine. « Cette séance individuelle lui a permis d’affronter l’angoisse de vivre avec un futur retraité. En composant son assiette, elle a réalisé qu’elle devait faire entendre sa voix posément et se mettre davantage à l’écoute de l’homme qui partage sa vie pour éviter les tensions dans son couple », relate la praticienne en relation d’aide, qui propose depuis un an des ateliers de cuisine-thérapie ouverts à tous.

Cuisiner est moins impressionnant pour un néophyte que le dessin, le théâtre ou la musique. À défaut d’être un cordon-bleu, nous avons tous déjà préparé un gâteau et savons éplucher une pomme. En milieu hospitalier, cet acte familier et convivial accompagne désormais le traitement des addictions, de la dépression, de la maladie d’Alzheimer ou des troubles alimentaires (anorexie, obésité…). On parle alors de « culinothérapie ». « Autrefois, on se contentait d’inviter les patients à faire des crêpes. Ce terme est apparu dans les années 1990 pour désigner des ateliers plus structurés, fonctionnant comme un groupe de parole où l’on occupe les mains », décrit Hélène Chevalier, diététicienne et formatrice à Irfa Évolution.

Se sentir utile et revaloriser son image

Encadrés par un diététicien, un infirmier, un auxiliaire de vie, un psychomotricien ou un animateur, auquel s’ajoute parfois un éducateur ou un psychologue, les participants préparent tout ou partie d’un repas : choix du menu, courses, cuisine, dressage de la table et dégustation. Exercer sa motricité en maniant des ustensiles, développer ses capacités mentales par le calcul des proportions, et ses facultés cognitives en faisant appel à la gestion du temps et à la concentration, stimuler les sens, la mémoire et la communication par l’échange de recettes… La cuisine offre un support thérapeutique très riche. Elle réinscrit ces patients « marginalisés » par leur pathologie dans un rituel teinté de plaisir et de savoir-vivre, tout en leur procurant le sentiment d’être utile. Comme pour chacun de nous, cette activité réveille le désir et, par l’accomplissement d’une « œuvre », valorise l’image de soi.

Sources :
http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/Des-ateliers-de-cuisine-therapie-pour-mieux-se-connaitre

vendredi 21 avril 2017

Maison de retraite : vers la fin des repas tout mixés pour les personnes âgées ?


Le spécialiste de la restauration collective Sodexo lance ce jeudi un programme pour mettre fin au recours trop systématique à la nourriture en bouillie dans les maisons de retraite.

«C'est une petite révolution !» Si Florence Vichi, qui dirige une maison de retraite près de Saint-Etienne (Loire), s'enthousiasme tant d'avoir pu servir des morceaux de foie gras à quasiment tous ses pensionnaires à Noël, c'est que 30 à 40 % des personnes âgées vivant en établissement médicalisé sont soumis à un régime peu enthousiasmant : leurs repas sont passés au mixeur. Objectif : limiter les fausses routes, c'est-à-dire le passage d'aliments dans les voies respiratoires.

Une fatalité contre laquelle s'élève le prestataire de restauration collective Sodexo. Il lance aujourd'hui, après deux ans de recherche et de test dans des établissements pilotes, un programme pour favoriser l'alimentation classique avec de vrais morceaux. «Le problème du mixé c'est non seulement le goût. Mais manger en bouillie, c'est stigmatisant, c'est comme passer de l'autre côté d'une barrière», poursuit Florence Vichi. Son établissement, la Maison d'Annie, a fait partie des premiers testeurs de ce programme élaboré avec des orthophonistes et le chef étoilé Michel Bras.

La bouillie favorise la perte d'appétit

«Dès qu'un pensionnaire tousse, ou présente des difficultés de mastication, le personnel a tendance à lui donner de la nourriture mixée de crainte qu'il ne s'asphyxie. Mais, cela n'est nécessaire que dans certains cas précis, comme après un AVC», explique Yann Tannou, orthophoniste à Muret (Haute-Garonne). S'appuyant sur une étude américaine de 2005, il avance même que 61 % des plus de 60 ans décédés par asphyxie alimentaire avaient ingurgité une texture mixée ou hachée. Cette texture peut aussi avoir des effets néfastes : «Comme les muscles de la mastication ne sont plus stimulés, on risque d'accélérer la perte d'autonomie. Sans compter que l'aspect de la bouillie favorise la perte d'appétit, voire la dénutrition.»

Le chef Michel Bras est allé jusqu'à remettre du pain et du fromage au menu : «Ce sont des aliments qui parlent aux personnes âgées, à leur passé.»

Les cuisiniers de la Maison d'Anne, frustrés de passer leurs mets au mixeur, ont pu renouer avec le plaisir de faire leur métier. Les résidants, eux, se sont adaptés très rapidement. «On a tout de suite constaté qu'ils avaient plus de plaisir à manger, souligne Florence Vichi. Même s'ils ne sont pas tous en mesure de l'exprimer, on a eu des sourires, des assiettes vides... Cela nous a motivés.»


Les conseils anti-fausse route

Renoncer au mixé pour les personnes très âgées ou malades peut se faire à condition de respecter des règles précises établies par un collectif international de spécialistes. Comme couper des morceaux de 1,5 cm au maximum, assez petits pour ne pas obstruer les voies respiratoires. Par ailleurs, ne pas mélanger solide et liquide dans un même plat. Eviter la salade de fruits en boîte, par exemple. Il faut aussi mettre du liant pour rendre le tout homogène : une sauce dans la semoule ou le riz. Enfin, ajouter un élément gras ou humide pour éviter les textures collantes ou sèches qui peuvent laisser des résidus.

Sources :
Article de Camélia Echchihab dans le Parisien du 20 avril 2017
http://www.leparisien.fr/societe/maison-de-retraites-vers-la-fin-des-repas-tout-mixes-pour-les-personnes-agees-20-04-2017-6868941.php#xtor=AD-1481423551

Article proposé par Laurent OBON,  cuisinier et aratiste !

jeudi 13 avril 2017

Les Groupes de Recherche Associative de l'ARAT

Les GRA sont des groupes de recherche qui sont destinés aux adhérents de l'association ARAT. Ils sont animés par les adhérents et se réunissent une fois par an au mois de mai, au sein du Comité Scientifique de Recherche Associative, le CSRA.
Les recherches des GRA sont communiquées à l'ensemble des adhérents de l'ARAT


Les GRA sont des laboratoires de recherche  accrédités par le Collectif de l'ARAT :
GRA n°1 : L'art-thérapeutes face au vieillissement / animé par Fabienne Broll, IDE et art-thérapeute
GRA n°2 : Méditation pleine conscience et thérapie / animé par Bénédicte Cariière, art-thérapeute
GRA n°3 : Réflexions pour une ingénierie du métier d'art-thérapeute / animé par Jean-louis Aguilar , art-thérapeute

D'autres groupes sont en gestation, souhaitons qu'ils voient le jour (dar a luz) grâce à vous :
GRA : La psychosomatique
GRA : Liens entre art-thérapie et psychanalyse
GRA : Etre artiste ?
La prochaine réunion des GRA avec le CSRA aura lieu le samedi 20 mai 2017 à 15h à la MVA de Béziers.



Infos et inscriptions : asso.arat@gmail.com
Le collectif de l'ARAT

lundi 10 avril 2017

Le COMITE SCIENTIFIQUE de RECHERCHE ASSOCIATIVE de l'ARAT

Le CSRA se réunira le samedi 20 mai 2017 à 15h à la MVA de Béziers.


Le CSRA rassemble les adhérents de l'association ARAT, les membres du Bureau de l'association et les animateurs des GRA (Groupe de Recherche Associative). Il est l'organe interne et le moteur de notre recherche associative.

L’Association de Recherche en Art et Thérapie est une association pluridisciplinaire qui regroupe  des personnes qui s’interrogent sur les questions de l’Art, et en particulier sur l’utilisation de l’Art au service du soin.

L’ARAT se propose de donner la parole aux artistes et aux thérapeutes à parts égales, dans une recherche clinique de l’artistique au thérapeutique.
C’est une association autour des Arts et des Thérapies dans une ouverture au monde sans exclusion, pour une rencontre des possibles.

Les thèmes de recherche sont orientés vers les médiations artistiques, thérapeutiques et culturelles :
Art, Culture et Patrimoine
Psychiatrie, Psychologie et Psychanalyse (apports cliniques)
Psychopathologie de l’Expression et Art-Thérapie
Psychothérapies médiatisées, Psychothérapie institutionnelle, etc…

Ce réseau  autour des Art et des Thérapies n’a d’autre ambition que le partage des savoirs, la convivialité pour l’amour de l’Art et la passion de la Thérapie !

Les GRA accrédités par l'ARAT pour l'année 2017 sont :

GRA1.L'art-thérapeute face au processus de vieillissement / l'Art-Thérapie en EHPAD animé par Fabienne Broll
GRA2. Méditation Pleine Conscience et Thérapie animé par Bénédicte Carrière
GRA3. Réflexions pour une ingénierie du métier d'art-thérapeute animé par Jean-Louis Aguilar

D'autres groupes peuvent voir le jour suivant l'investissement créatif des adhérents !
Le CSRA est réservé aux adhérents à jour de leur cotisation, mais toute personne qui le souhaite peut y participer en adhérant le jour de la réunion !

Infos complémentaires  par mail : asso.arat@gmail.com
Le collectif de l'ARAT